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BadFever, le blog d'une fausse cinéphile

27 avril 2012

Time

J'avais dit que je posterai plus souvent en 2012, malheureusement je n'en ai pas trop l'occasion.
(je n'ai même plus le temps de regarder des films pour tout vous dire) 

J'ai beaucoup de travail et je sais que cela ne ce calmera pas avant fin juin.
Et d'ici là j'aurai trouvé une solution pour ce blog (parce que pour tout vous dire je suis lassée de Canalblog). 

Donc, à bientôt.

Je continue à vous lire :)

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2 février 2012

Millenium - The girl with the dragon tattoo

millenium

Millenium, c'est d'abord des bouquins. Une trilogie au succès mondial écrite par l'écrivain Stieg Larsson. Par la suite, il y a eu les adaptations cinématographiques suédoises des trois tomes par Niels Arden Oplev (le premier opus) et Daniel Alfredson (les deux suivants) qui ont été suivies par la série télévisée qui reprend en réalité ces 3 films mais avec plus de deux heures de scènes supplémentaires. Parait-il qu'une BD est à venir également. Folie.

mil

C'est une saga que j'aime beaucoup, surtout le premier livre (Les hommes qui n'aimaient pas les femmes) que j'ai lu plusieurs fois. J'ai également apprécié le film suédois qui respecte assez bien l'oeuvre originale. Mais on peut dire maintenant que je connais l'histoire par coeur. Rien n'aurait donc pu, à première vue, me motiver pour aller voir cette nouvelle adaptation américaine. Et pourtant, ce remake hollywoodien a un argument non négligeable et plutôt convaincant... J'ai nommé David Fincher. Ce monsieur dont on ne peut nier le talent a quand même réalisé deux de mes films préférés (Seven et Fight Club) et mérite pour cette raison mon respect éternel (et j'éxagère à peine).

Dès les premières secondes du film, nous sommes scotchés à nos sièges par un générique sublimement graphique où violence, feu et dragon tattoos s'entremêlent au son d'une reprise d'Immigrant Song de Led Zeppelin. Le message est clair : l'ambiance va être dark.

Et en effet, elle l'est. J'ai rarement ressenti un tel malaise devant un film. Je le savais pourtant que ce thriller n'était pas facile puisqu'il traite de sujets tels que le fascisme, la mysoginie ou encore le sadisme. Mais Fincher possèdant un véritable sens de la mise en scène, retranscrit parfaitement cette athmosphère glaciale et paranoïaque et par la même occasion met en valeur chaques lieux et personnages de l'intrigue.

Parlons-en des personnages. D'un coté, il y a Mikael Blomkvist (interprété par le classieux Daniel Craig), journaliste déchu, enquêtant sur la disparition de la nièce d'un riche industriel. De l'autre, il y a Lisbeth Salander, hackeuse surdouée et asociale. Avant qu'ils ne se rencontrent, l'histoire de cette dernière est bien plus intéressante et laisserait presque l'intrigue principale au seconde plan. La faute à Rooney Mara qui, métamorphosée,  livre ici une prestation on ne peut plus fascinante et impressionante.

lis

Etant donné la densité du livre, le scénario est un peu épuré. Quelques détails littéraires sont éffacés de manière à plus s'attarder sur l'investigation et la rencontre des deux personnages, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas. Exception faite pour le dernier quart d'heure du film (soit l'acte après la résolution de l'enquête) qui, même s'il est nécessaire pour la suite, est très lent et manque totalement de souffle.

The Girl with the Dragon Tattoo n'en reste pas moins un film intriguant et perturbant. Néanmoins, un remake reste un remake et celui-ci n'apporte pas vraiment de choses nouvelles si on a vu l'adaptation précédente ou si on connait déjà l'histoire. A voir néanmoins pour la réalisation qui est excellente et une Rooney Mara exceptionelle, la vraie révélation de ce début d'année.

The girl with the dragon tattoo, réalisé par David Fincher, 2011 | Avis écrit en janvier 2012 | 16,5/20

1 janvier 2012

Cinéma : bilan 2011

Les enfants, le temps passe vite et un bilan s'impose.

2011 fut une année assez chargée, je n'ai pas su voir tous les films que je voulais et encore moins écrire par ici. Shame on me. J'espère que 2012 sera meilleure sur ce point là.

Je ne sais pas trop comment définir 2011 cinématographiquement parlant. Après un rapide comptage, j'ai vu 33 films sortis cette année. Je n'ai même pas écrit sur dix d'entre eux, j'essayerai de me rattraper. Parmi ceux-ci, quelques surprises, quelques déceptions, un peu d'ennui, du rire, de la tension et un seul coup de coeur. Voici un petit classement divisé en plusieurs catégories. Je ne cite pas tous les films, seulement ceux qui m'ont marquée.

Coup de coeur 2011 :
Oui, je sais, c'est original. Mais voilà, dois-je vraiment me justifier ?

drive

Bons films  :
Je les achèterai bien en DVD. 

bons

Mais aussi : La Piel Que Habito, Black Swan, True Grit, Blue Valentine et Incendies.

Les surprises
Je pensais que ça allait être naze, mais en fait non. 

bons

Les déceptions :
Je pensais que ça allait être sympa. Mais en fait, non. 

deceptions

Mais aussi : Les géants, Mes meilleures amies, Sucker Punch et Au delà.

Les films que l'on m'a obligée à voir :
Sorties entre amis. Je fréquente des gens aux goûts douteux.

daubes

 Mais aussi : Tron : Legacy (mais celui-là, c'était encore acceptable).

(Et puis après tout ça, il y a les grosses daubes comme Burlesque et Le Chaperon Rouge. Mais ceux-là, je ne veux même pas en parler. Hum.)

Je vous souhaite une excellente année et à bientôt !

23 décembre 2011

Homeland - Saison 1

homeland

Excellente surprise de la rentrée, si ce n'est la meilleure : Homeland, produite par HBO et adaptée d'une série israélienne raconte le retour du sergent Nicholas Brody, miraculeusement libéré après avoir été détenu en Irak pendant 8 ans. Il est dès lors perçu par tous comme un héros national et rapatrié auprès de sa famille (qui le pensait mort). A coté de ça, on suit l'enquête de Carrie Mathison, membre de la CIA, qui soupçonne Brody d'avoir été retourné par Al Qaida et d'être le protagoniste d'une future attaque sur le sol américain.

La série avance sur le fil de cette double narration, sans jamais tomber. Cette perfection repose non seulement sur un trio d'acteurs remarquables (Claires Danes, Damian Lewis et Mandy Patinkin) mais aussi sur son rythme, jamais monotone, enchainant des scènes d'actions et des scènes psychologiques, le tout entrecoupé de retournements de situation bluffants.

Homeland n'est pas qu'une série sur le terrorisme. C'est surtout une critique de la paranoïa ambiante des USA (et d'ailleurs). Paranoïa qui nous touche aussi, quand on se surprend à analyser les moindres faits et gestes de Brody,  le plaçant alors dans un camp ou dans l'autre. C'est une série sur la folie aussi, la cruauté humaine ou encore sur la question de l'Islam dans la société américaine, toujours perçue comme menacante.

La première saison s'est terminée ce dimanche 18 décembre, avec un épisode qui surprend bien plus qu'on ne l'aurait imaginé. On aurait pu en douter mais la saison 2 s'annonce aussi passionante que la première. Un an à attendre, c'est long.

 

11 août 2011

Harry Potter & les Reliques de la Mort - Partie II

Sans titre 1

Ça y est. Le dernier opus d'une saga qui aura duré plus de 10 ans est enfin sorti au ciné, amenant des milliers de personnes, comme chaque année, à se ruer dans les salles. On se souvient encore de la féerie du premier, sorti à la fin de l'année 2001, faisant découvrir au non-initiés un univers riche et fabuleux. On se souvient de la sortie du deuxième, rempli de suspense. Tout comme on se souvient de l'esthétique gothique du troisième. Les trois premiers furent assez bons, chacun a leur manière. Les 3 suivants me semblèrent beaucoup moins bien ou en tout cas, pas aussi plaisants que les précédents. Est-ce parce que j'avais soudainement grandi, nageant alors en pleine adolescence ou est-ce que c'est ce changement incessant de réalisateurs, provoquant alors une irrégularité dans la saga, qui m'avait fait un peu décroché ? Un peu des deux, certainement.

Malgré cette irrégularité, il faut dire que cette saga cinématographique vaut le coup (même si on est d'accord que les livres sont bien mieux). Parce que chaque ambiance différente réussit à divertir et surtout parce que peu importe le film, il y a ce truc, ce truc propre à l'univers inventé par JKR qui nous offre une aventure non seulement captivante mais aussi très riche. L'aventure Harry Potter dégage un potentiel énorme et je suis bien curieuse de voir ce qui pourrait déloger le sorcier myope dans les années à venir...

rogue

La première partie de l'ultime opus sortie en novembre dernier m'avait laissé une très bonne impression. Il faut dire qu'après la (mauvaise) adaptation du cinquième et sixième livres par David Yates, il y avait de quoi avoir peur. La séparation du septième tome, bien que cela semblait surtout répondre à des calculs commerciaux, paraissait dès lors comme une bonne idée, permettant aux réalisateur et scénaristes de prendre leur temps et de développer les enjeux les plus profonds de cette terrible saga. Si certains ont pu regretter le manque d'action de cette première partie, le second film nous promettait un combat final on ne peut plus épique de plus de 2 heures.

Le début est un peu lent et possède un rythme lourd tel que l'on pouvait le retrouver dans la première partie et que, bizarrement, j'adore. C'est quand Harry arrive à Poudlard, que la bagarre commence. Malheureusement, la bataille épique du bien contre le mal que l'on nous promettait n'est pas là, où en tout cas, ne fait pas vibrer comme celle du bouquin a pu le faire.

Le problème de ce film, c'est que tout semble banal : Les morts de personnages importants deviennent insignifiantes, les répliques censées être émouvantes ou drôles ne le sont pas, et surtout les scènes d'actions sont inexpliquées et bâclées.  Ce dernier élément a pour effet de nous faire ressentir une certaine distanciation devant le combat qui se déroule sous nos yeux et donne l'impression que nous ne sommes pas directement plongé dans l'action. Bien que la bataille soit esthétiquement très belle, cela laisse quand même un petit sentiment d'amertume. Surtout lors de l'affrontement Voldy/Harry qui est un peu facile, vite expédié et qui manque d'intensité. Alors que si il y avait un moment qu'on était censé vivre avec nos tripes, c'est celui-ci.

En conclusion, un étonnant manque d'émotion et de saveur.

Outre cela, il est important de regretter certaines simplifications (aucune explication sur la cape !), beaucoup de détails inexpliqués et ambigus qui rendent quand même l'histoire difficile à comprendre pour ceux qui n'ont pas lu les livres, comme par exemple le passage dans la gare immaculée ou la pierre de résurrection qui revient comme ça par surprise. A cela s'ajoute quelques répliques niaises ("Harry restera toujours dans nos cœurs"), un prologue aussi ridicule que dans le bouquin et un énorme regret pour l'absence du passé de Dumbledore puiqu'on le fait juste passer pour une belle ordure.

Mais heureusement, Alan Rickman, encore plus brillant qu'à l’accoutumée sauve tout lors de la magnifique scène de la pensine. Là est le moment émouvant, "épique" du film. Un acteur de talent pour un personnage aussi passionnant que complexe et un des meilleurs chapitres des 7 tomes réunis.

Et reste, malgré ces défauts, cet émerveillement propre à l'univers d'Harry Potter qui fait toute la réussite de la saga et qui empêche totalement d'être déçu. Et ça, c'est magique.

HP and the Deathly Hallows, réalisé par David Yates, 2010 | Avis écrit en juillet 2011 | 12/20

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25 juillet 2011

[#2] Ma semaine en films

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OHMYGOD ! Deux articles en moins d'une semaine ! Champagne ! Hé oui, c'est les vacances, il pleut et je n'ai rien à faire. Autant en profiter pour faire revivre ce petit bout de toile !

Cette semaine, j'ai d'abord eu envie de voir un film kifèpeur. Le souci, c'est que je suis une grande trouillarde et que quand je me retrouve devant tous ces dvds d'horreur à louer, je me rétracte et je prends des films que j'estime possiblement effrayants... mais pas trop. Ce qui fait que mon envie première n'est jamais respectée (comment ça je suis compliquée ?) :

LE RITE ne m'a donc pas fait peur du tout. Pour tout vous dire, je me suis tellement ennuyée de ces scènes d'exorcismes vues et revus que je me suis endormie. Faut dire que je ne suis pas vraiment intéressée à la base par ce genre d'histoire dont les faits sont soit-disant réels, mouais. Scénario presque absent et beaucoup trop de clichés (la grosse voix du possédé ça va bien 5 minutes).

THE HOLE c'est l'histoire de quatre jeunes qui ont la merveilleuse idée de s'enfermer quelques jours dans un bunker pour faire la fête. La première partie du film est assez intéressante, néanmoins je n'ai pas trouvé la deuxième très crédible, ce qui est dommage. Bonne ambiance glauque et malsaine mais dénouement sans véritable surprise.

EASY A n'est pas si mauvais dans le genre du teen movie. Je n'avais plus envie d'un film d'horreur mais plutôt d'un divertissement léger, et c'est plutôt réussi. Je ne le regarderais pas deux fois mais c'est décalé, drôle et Emma Stone est charmante.

21 juillet 2011

Cars 2

cars2

Cars est le seul Pixar que je n'ai pas vu. Il faut dire que des voitures qui parlent, ça ne m'a jamais vraiment interessée. Je n'avais donc aucune raison de voir le second opus en salle mais le hasard a fait que dernier film avec Julia Roberts n'était pas programmé cette après midi là. Il a donc fallu choisir entre des films tels que L'élève Ducobu, Les Tuche, Bad Teacher (et j'en passe) et Cars 2. Nous n'avons pas hésité longtemps.

Comme je le disais, je ne connaissais absolument pas l'univers de Cars. Et après avoir vu ce Cars 2, je doute qu'il arrive à la cheville des chefs d'oeuvre tels que Toy Story, Wall-E ou Là-Haut.

Tout d'abord, je suis restée completement indifférente face aux personnages. Flash McQueen qui (si j'ai bien compris) était le "héros" du premier film est ici relégué au rang de presque-figurant et c'est Martin la dépanneuse doté d'une bêtise maladroite qui se retrouve dans une folle aventure d'espionnage. Peu drôle, voir agaçant, pas une seconde je ne l'ai trouvé attachant. Il en va de même pour tous les autres voitures du premier film qu'on ne voit pas beaucoup.

Mais surtout, le gros souci de Cars 2  réside dans son scénario. Au revoir la magie et la gorge nouée par l'émotion, bonjour blockbuster qui manque d'âme. S'enchainent explosions, complots mafieux et morale écolo. Je me demande d'ailleurs si ce dernier élement est compréhensible pour les plus jeunes tant les explications sont rapides et alambiquées.

Heureusement, le visuel est parfait. Les courses et l'architectures des villes sont renversantes. De Tokyo à Londres, en passant par Paris ou Porto Corsa, on sent le souci du travail et du détail. Mention spéciale aux toilettes japonaises ! Pour ce qui est de la 3D, elle est inutile (et j'ai envie de dire : comme d'habitude).

Même si Cars 2 bénéficie d'une technologie irréprochable, l'intrigue trop embrouillée et les effets trop pirotechniques font que tout ça manque cruellement d'émotion, de magie et ne lui permettent pas de toucher le public.

L'absence de magie est d'autant plus flagrante que le cours métrage Hawaiian Vacation est présenté avant Cars 2. On y retrouve les personnages de Toy Story dans une petite histoire romantique et adorable.

Cars 2, réalisé par les Studios Pixar, 2011 | Avis écrit en juillet 2011 | 9,5/20

5 juillet 2011

I'm alive !

Hé non,  contrairement aux apparences, je n'ai pas l'intention de laisser ce blog à l'abandon !

La fin de l'année fut un peu compliquée au niveau de mes études (beaucoup de travaux et peu de temps pour les réaliser, vive l'infographie !), je n'ai donc jamais pris la peine de revenir faire un tour ici. Ca craint, je sais.

Maintenant que les vacances sont arrivées, je compte bien me rattraper ! A venir les critiques de Black Swan, Sucker Punch, Kick Ass, Midnight in Paris, Le premier jour du reste de ta vie et pleins d'autres. Je compte enfin arranger et finir le cycle "Sofia Coppola", reprendre la catégorie "Ma semaine en films", arranger quelques articles, corriger les fautes d'orthographe. Et j'aimerais aussi parler également de séries. Enfin, tout ça pour dire que j'ai de quoi m'occuper.

A très bientôt ...

 

13 avril 2011

Le discours d'un roi

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Avec toutes ces nominations et récompenses, j'attendais ce film au tournant. Au final, Tom Hooper nous offre un film beau, sincère, touchant et à l'humour so british. Bon, vous l'avez compris, je ne vais faire que répéter ce que la majorité des gens ont écris à son sujet puisque j'arrive (comme d'habitude) après tout le monde.

Ne nous voilons pas la face, ce film est vraiment un film à Oscars. Classique, conventionnel et universel, il ne pouvait que séduire la majorité. Bien que certains auraient préféré que des films plus audacieux comme Black Swan remportent plus de prix, je trouve que les récompenses pour le roi et son discours sont méritées.

L'histoire, bien que peu connue, est intéressante : L'histoire vraie du roi George IV d'Angleterre, bègue et terrifié à l'idée de succéder à son frère, déserteur. On s'attarde donc sur les circonstances de son arrivée au trône et son grand handicap de diction qui va révéler une grande amitié et pas que. Du suspense ? Il n'y en a pas, mais on s'en fout.

La mise en scène est simple et encore une fois, classique. Les décors et costumes sont très beaux et la photographie très maîtrisée. Par moment, j'avais l'impression de regarder des tableaux. Une succession de tableaux plus parfaits les uns que les autres. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un mauvais point, mais ce coté trop lisse pourrait paraître comme malhonnête. Comme si Hooper avait sorti la grosse cavalerie pour remplir les salles.

Le gros point fort de ce film, ce sont bien sûr ces acteurs. Colin Firth en première place. Cet acteur d'une classe énorme (et que j'admire beaucoup depuis A Single Man l'année passée) dont on ne peut qu'admirer la performance d'une extrême justesse. Helena Bonham Carter qui joue enfin quelqu'un de sain d'esprit, et qui le fait bien. Bien que discrète, j'ai trouvé ces répliques excellentes. Et enfin, Geoffrey Rush (ou le capitaine Barbossa sans sa barbe) que je ne connais pas beaucoup et qui est bon en orthophoniste cassant les traditions.

Tout ça pour dire que The King's Speech est certainement un film rempli de stratagèmes pour attirer les prix et le public. Mais il ne manque pas pour autant de qualités et mérite d'être vu, surtout pour les acteurs.

19 mars 2011

Raiponce

Comme souvent fin d'année rime avec dernier Disney (oui, je suis un peu en retard dans mes critiques et non ça ne rime pas vraiment). La Princesse et la Grenouille n'était pas si mal, mais il manquait un truc, contrairement à Raiponce qui m'a faite rêver. Je pense que nous sommes beaucoup à avoir grandi avec les désormais cultes Classiques tels que Aladdin, Le Roi Lion, La Petite Sirène et tant d'autres. Raiponce n'a presque rien à leur envier.

Tout les élèments d'un bon Disney sont là. L'histoire remaniérée du conte des frères Grimm est rythmée, on ne s'ennuie jamais, passant de l'émotion aux rires et vice-versa. Les personnages sont tous charmants, de la belle princesse jusqu'au brigand sexy en passant même par la méchante en quête de jouvence éternelle. Je les ai tous aimer. De plus, je trouve que les voix (françaises) collent parfaitement aux psychologie des personnages, surtout celle de Romain Duris et d'Isabelle Adjani.

Les graphismes sont géniaux, la gestion de la lumière (élèment important dans le film) est parfaite. Je ne l'ai pas vu en 3D (je trouve que ça ne sert à rien) alors je ne peux rien dire sur celle-ci, mais en tout cas en 2D ça dépote ! La scène des lanternes est magnifique.

Les chansons, même si je n'ai pas l'impression qu'elles seront aussi emblématiques que celles des classiques, sont sympathiques.

En conclusion, un Disney d'une excellent cru, très beau et hyper maitrisé graphiquement. Princesse moderne à la recherche de son émancipation, Raiponce a tout pour plaire et nous entraine dans un divertissement qui enchantera petits et grands.

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